VISA OUSBEK EN POCHE
Lundi 03 mai 2010
Ankara---Bala
93 kms en 4h20
A 7h00 je suis debout, hyper motivé pour essayer de récupérer mon visa Ousbék (cause de mon détour à Ankara). Mon rhume va plutôt mieux. Je dis au revoir à ce splendide hôtel, je me demande d'ailleurs, si quelqu'un à vu que j'y étais.!! Ensuite, je me rends vite compte ,dès la sortie du centre ville, que ça monte dur, dur! J'ai au moins une demi- heure de grimpette.
Il fait déjà chaud à 8 heures, je sue à grosses gouttes. Les gardiens du musée, hier m'ont bien renseignés, car, je trouve très facilement. Heureusement que j'ai étudié, avec leur aide, la carte, sinon j'étais mal. En effet, ici le consulat d'Istanbul et l'ambassade ne sont pas facile à trouver. J'arrive après une heure d'effort, il est 9 heures. Il me reste donc 1 heure à attendre. Je vais boire un thé et manger une petite spécialité: un genre de pain au chocolat, avec plein de fruits secs à l'intérieur, très bon mais nourrissant, c'est un peu ce que je recherche en ce moment. Et là , j'observe une dame qui confectionne des sortes de crêpes mais avec de la pâte qu'elle étale. Joli spectacle, je fini par en acheter une, elle est fourrée au fromage et à la consistance du chapatis indien, pour ceux qui ont déjà gouté... Un régal!!!
Après mon cours de bonne cuisine, je retourne voir si le consul est levé. C'est bien ouvert et nous ne sommes que deux à attendre. Je ne sais pas si c'est de bon augure , serait il difficile d'obtenir un visa ici? L'autre jour nous étions plus d'une dizaine à Istanbul. Arrive mon tour , je leur explique mon cas, , ils me demandent la copie de ma demande. Bien sûr je n'en ai pas .......moment de silence ! Ils décident de téléphoner à leurs collègues d'Istanbul, ensuite tout va très vite .Je dois me rendre dans une banque, et payer 80 dollars, je reviens avec la preuve de l'acquittement, et 5 minutes plus tard, j'ai le papier collé sur mon passeport. Impeccable, je vérifie, si les dates sont les bonnes, tout me paraît ok, je verrai bien au moment de passer la frontière. Il est 11 heures, j'ai mon visa, il fait beau, tout va bien: direction la Capadoce. Je ressors assez facilement, il faut dire que l'ambassade est vraiment en périphérie d' Ankara et par chance , elle est du côté où je dois me diriger pour m'éloigner de la ville. Je m'arrête manger dans un jardin public, le gars qui vide les poubelles vient me raconter ses malheurs, il doit apprécier mon écoute car avant de me quitter, il me fait 2 bises.
Il fait tellement lourd, que je décide de prendre une pause d'une heure , sous un arbre, le soleil me fatigue. Je reprends la route vers 15h30, il fait déjà moins chaud. Je ne sais pas si je suis complètement planté où si la route est difficile mais j'avance péniblement. Le soir je ne sais pas trop où m'arrêter, ici il n'y a que des champs à perte de vue.
J'arrive à un carrefour, si je tourne à droite, je n'ai qu'une toute petite route sur ma carte, je ne les ai pas encore testées. C'est bon j'essaie, je vais sûrement me perdre (étant donné l'échelle de ma carte) mais tant pis. Et c'est ainsi que 10 kms plus loin au milieu d'un champ de blé et d'un silence reposant, j'amarre ma tente.
