EN PLEINE NATURE

Publié le par Cédric LEFRANC

 

Mardi 04 mai 2010
Bala---Sevdigin

117 kms en 6h30

Je dors comme un loir dans ce patchwork de verdure.

 

 oasis de verdure04.05

 Oasis de verdure

 

 Je reprends ma petite route tracée sur la carte, elle est goudronnée et, comble de joie, je ne suis pas inquiété par les voitures Quelques tracteurs, des troupeaux de moutons, de chèvres où de vaches, c'est vraiment l'idéal pour un vagabond comme moi.

 

route marron sur la carte04.05

 

La seule menace reste le Kangal, ce grand chien blanc qui protège les bêtes. Pour l'instant, je n'ai pas eu de problèmes, je ne crains pas les chiens en général, même, je m'arrêterais presque pour les caresser mais je sais aussi qu'il est très dangereux de s'approcher du troupeau car à cet instant, le chien va faire son travail...

 

Kangal- redoutable gardien de troupeau04.05

 Kangal redoutable gardien de troupeau

 

 

04.05.01

En haut d'une petite bosse, j'arrive dans un village, un vendeur de "bord de route" me fait signe de m'arrêter . Je m'exécute, commence à discuter, et peu à peu un groupe va se constituer, tous veulent savoir ce que je fais ici, arrive enfin les gendarmes. Ils me proposent de m'escorter un bout de chemin. Je remercie tout ce petit monde et je continue tranquillement ma route.

 

04.05.02

 

Mon expérience m'ayant donné confiance, je m'enhardis, et je choisi une petite route quelques kilomètres plus loin. Ce coup-ci, moins de chance, je me retrouve sur une piste de terre et bien vite je ne sais pas bien où je suis. Au loin j'aperçois un bus qui roule très lentement. Il faut dire que la piste n' est pas mal défoncée.

 

04.05.03

 

Je force l'allure, le rattrape et demande à son chauffeur où on est exactement et comment s'en sortir. Il m'explique qu'il est perdu lui aussi. Au même moment on arrive près d'une rivière, avec pleins d'arbres, il est midi l'heure de la pause, je réfléchirai le ventre garni, c'est plus facile. Et effectivement, l'après-midi, je retrouve une route goudronnée, j'arrête un tracteur pour me situer sur la carte. Le soir, je reçois " une piqûre de rappel " je tombe sur 2 jeunes gens environ 25 ans dans une cours de ferme (et oui ça m'arrive de me tromper). Je leur explique que je cherche mon chemin, ils m'écoutent, puis commencent à me prendre à partie. Je comprends qu'ils ne veulent pas d'européens, que nous exploitons leurs concitoyens chez nous, que nous ne sommes pas de bonnes personnes. Ces braves gars ont raison mais qu'est ce que je peux y faire, en plus j'ai du mal à tout saisir. Ils me disent de faire demi-tour , que je n'ai rien à faire ici, j'exécute....!!! Cet épisode, me dégrise tout de suite, je me rends compte que tout n'est pas idyllique, et qu'il faut que je reste sur mes gardes. Ces jeunes gens n'en sont pas venus aux mains, mais est ce que ce sera toujours comme ça? Je n'arrive pas à trouver un coin pour camper, et je n'ose pas demander aux habitants ce soir, j'ai peur d'un nouvelle mésaventure. Je fini au bord d'un chemin contre un champ de blé, la nature me rassure, elle va me ressourcer.



Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
<br /> Photos au top, splendide ce voyage. Attention quand même, pas de risques inutiles.<br /> <br /> <br />
Répondre
G
<br /> Salut Cedric.Nous voyons que tu restes toujours le même.Depuis ton départ nous suivons ton périple et parlons de toi avec tes parents chaque samedi.P.Adrien s'interresse beaucoup à ton voyage et<br /> suit ton blog toujours passionnant.Continues à nous faire voyager et prends soin de toi .Nous te souhaitons bon courage pour la suite,la route est encore longue.<br /> <br /> Amitiés famille deverchère<br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> Merci de nous faire vivre ta belle aventure et pour toutes ces belles photos!<br /> Courage Cécé et sois prudent!!<br /> A +<br /> <br /> <br />
Répondre