SUR LA ROUTE DU TURKMENISTAN

Publié le par Cédric LEFRANC

 

Mardi 06 juillet 2010

Doqua'i --- Emondoby
92 kms --- 5h00

Malgré le bruit de l'autoroute j'ai bien dormi, c'est le départ d'une moto à côté de ma tente qui me sort de mes songes. Quelques mots échangés avec le jeune patron et nous reprenons notre autoroute. Grâce au vent favorable, nous sommes à QOUCHAN vers 10h00, nous traînons pas mal dans cette ville pour faire le plein de victuailles. Dès la sortie nous attaquons par une montée .. Il fait chaud mais c'est supportable, le paysage est beau, des champs de blé, bercés par le vent, en alternance avec des alpages grillés. Après un petit col: 1700 mètres, gravi en 1h30 environ, nous nous arrêtons sur une place sous des saules pour nous ressourcer. Vers 17h00, nous reprenons notre lent cheminement. En bas d'une belle descente nous nous retrouvons sur un grand plateau cultivé. Nous le traversons, passons entre 2 montagnes pour arriver jusqu'au village d'Emondoby. Petite pause bière sans alcool puis quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêtons pour dormir sous des arbres au bord de la route. Nous sommes complètement à découvert, mais en Iran pas de crainte à avoir des gens, nous pouvons dormir sur nos 2 oreilles.

01.07.01

Mercredi 07 Juillet 2010

Emondoby --- Bajgiran
34 kms --- 2h00

Je n'ai pas bien dormi dans notre petit coin de paradis. Trop de bruit. On reprend la route vraiment tranquillement, nous en profitons pour monter des plans sur la comète , par rapport à la suite de notre voyage, nous avons le temps, nous sommes à côté de la frontière avec le Turkmènistan.
Il fait encore super beau ce matin, nous traversons un petit village et attaquons une belle pente, ensuite c'est de nouveau du faux plat montant. A une patte d'oie nous hésitons, prendre à gauche et passer dans un tunnel dont nous ne connaissons pas la longueur ou prendre à droite et monter un col de 1800 mètres environ. Christophe choisi le tunnel, moi le col. Je ne regrette pas, il est vraiment superbe, il monte très très raide tout en petits lacets, vraiment une pente comme je les aime. Par contre ce que j'ignorais, c'est qu'il montait en deux fois. Je descends donc pour de nouveau remonter. J'arrive à un contrôle de police où je demande s'ils n'ont pas vu un autre cycliste. Ils me répondent que non, rien remarqué, je suis un peu surpris. J'attends donc mon compagnon avec la police locale. Quelques minutes plus tard Christophe arrive, nous faisons quelques achats et allons manger à l'ombre d'une façade en attendant le lendemain pour passer la frontière. Vers 18h00 nous bougeons pour aller voir à quelle heure ouvre la douane. Les douaniers nous répondent pas avant 8h00, et nous proposent même de coucher à côté de leur guérite.

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