Evowghli --- Khan-Pakhti

Publié le par Cédric LEFRANC

 

Dimanche 30 mai 2010


Evowghli --- Khan-Pakhti


86kms --- 4h20

 

La «steppe» Iranienne nous a bien bercé. Je sors de la tente et déjà un troupeau à l'horizon: discutions avec le berger qui ne comprend pas que l'on ne parle pas «Fasi», langue Iranienne. Nous apprenons qu'un mouton ici vaut environ 25 € si j'ai bien compris. Avant de partir nous observons les insectes qui nous entourent, et restons admiratif devant le travail des bousiers, petites bêtes infatigables.

 

30.05.02

 

Les gens sont déjà dans leurs champs en train de gratter la terre, de faire des tranchées pour irriguer leurs cultures. Beaucoup de plants d'aubergines, poivrons divers... Tous portent de grands chapeaux souvent de paille, avec des habits qui paraissent assez légers. Ici très peu de machines, tout se fait encore à la main. Nous arrivons à Khoy vers 10h30, notre 1ère vrai grande ville, pas de grands immeubles, en périphéries, ce sont plutôt des maisons à 1, voir 2 niveaux en briques. Au centre des immeubles qui ont peu d'étages à la différence de la Turquie. Nous arrivons à changer de l'argent cette fois dans une banque, ici nous sommes vendredi et non dimanche comme en France, en discutant nous avons appris qu'il y a 2 jours de décalage??
Nous mangeons un sandwich avec de la viande hachée dedans, des légumes au vinaigre et des tomates, arrosé avec une boisson locale pour 12000 Rials soit 1,2 dollars.
Nous avons toujours de bons rapports avec la population qui est assez heureuse de nous voir enfin c'est notre impression. Les gens nous paient à boire, nous donnent des fruits, des légumes, comme ça en pleine rue, assez surprenant. Il fait encore plus chaud que la veille, nous suons. A Salmas, l'orage éclate, nous récupérons de l'eau chez un coiffeur, bien sûr nous buvons un thé; avant de nous trouver un champs d'amandiers où l'herbe fraîchement fauchée, facilite notre campement. Nous prenons garde de ne jamais planter la tente dans l'herbe haute, ici elle est encore plus précieuse qu'ailleurs, et tout est utilisé. L'orage reviens et ne nous laisse même pas le temps de manger, nos vestes de pluie sont à leur limite, et l'eau arrive à passer, nous sommes mouillés et commençons d' être frigorifiés. Christophe jette l'éponge et décide de prendre un repas froid dans sa tente, moi mon riz est en train de cuire, je mange sous les averses. A la fin du repas j'ai la chance d'avoir une petite trêve pour ranger mes affaires.

 

30.05.01

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